• ORIGINES DES SIRENES


     

    L'origine des sirènes n’est pas claire, selon la mythologie, elles étaient filles du fleuve Acheloos et de la nymphe Calliope ( ou de Terpischore, la Muse de la danse ), elles auraient été les compagnes de Koré, devenue par la suite " Perséphone ", et auraient laissé " Hadès " l'emmener. Les sirènes auraient reçu leur forme comme punition pour ce crime et, par la suite, les Sirènes, chantaient prophéties et chansons relatives au royaume d'Hadès. Les premières sirènes de la mythologie grecque étaient représentées comme des créatures mi-femme, mi-oiseau ; pour expliquer ces formes étranges, on dit qu’Aphrodite leur mit des pattes et des plumes tout en conservant leur visage de jeunes filles parce qu’elles avaient refusé de donner leur virginité à un Dieu ou à un mortel.


    Ces divinités, fluviales à l'origine, étaient très fières de leur voix et défièrent les Muses, filles de Zeus et de Mnémosyne. Les Muses remportèrent le défi et exigèrent une couronne faite des plumes des sirènes, ce qui les priva du don de voler.
    Vaincues, elles se retirèrent sur les côtes d'Italie méridionale.
     Au nombre de trois, quatre ou huit, selon l’auteur, elles vivaient sur une ou plusieurs petites îles vertes situées à l’ouest de la Sicile : Anthemusa et les îles des Sirènes (selon les Siciliens, près du Cap Péloros, aujourd’hui Faros, tandis que les latins les situent à Capri), se montrant particulièrement redoutables à l’heure de la sieste, par temps calme.

    Il se peut que l'origine des sirènes se trouve dans les récits des navigateurs, qui les confondaient avec des animaux rares. D'autres descriptions mettent en scène des sirènes à tête et à buste de femme, avec une queue de poisson : ce sont les nymphes de la mer, filles du dieu de la mer Phorcys. Elles seraient alors aperçues à la surface de l'eau ou bien, assises sur un rocher, elles peigneraient leurs longs cheveux et tiendraient un miroir dans leur main.

    Ci-contre: : La sirène par Waterhouse (1901)


    Musiciennes dotées d’un talent exceptionnel, elles séduisaient les navigateurs qui, attirés par les accents magiques, de leurs lyres et flûtes et perdaient le sens de l’orientation, fracassant leur bateau sur les récifs où ils étaient dévorés par ces enchanteresses. On leur attribue divers noms : Aglaopé ( celle au beau visage ), Agalophonos (celle qui a une belle voix), Leucosia ( la blanche ), Ligéia ( celle au cri perçant ), Molpé ( la musicienne ), Parthénopé ( celle qui a un visage de jeune fille ), Raidné ( l’amie du progrès ), Télès ( la parfaite ), Thelxépéia ( l’enchanteresse ), Thelxiopé ( celle qui persuade ).

     


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